Notre société s’offrant un coup de gueule en parlant du métier de community manager ! Oui, c’est possible… C’est possible, mais c’est surtout nécessaire pour ne pas laisser déliter une tâche importante de la communication digitale : le community management ! Le community manager n’est pas le job du stagiaire que l’on colle sur les tâches ingrates et qui devra, entre le café et le nettoyage du coin cuisine, taper deux ou trois statuts sur facebook et coller un htag sur twitter.Le community management n’est pas la mission confiée au directeur ou chargé de communication après ou en plus de la mise en place et du développement quotidien de la stratégie de communication d’une entreprise ou d’une structure. Le community management n’est pas un nouveau délire inventé par le geek du coin pour camoufler ses parties d’Age of Empires sur le net ou par une agence pour « épater » un client. Aujourd’hui, n’importe qui vend n’importe quoi à n’importe quel prix ou tente de le faire. Voilà de quoi nuire à l’un des nouveaux métiers du web et à des prestations sérieuses proposées par des agences et confrères de la place. Vérifier le savoir faire et les compétences d’un CM : une obligation préalable
De facto, le community manager :
– Ne publie pas une suite de statuts facebook sans avoir proposé une stratégie éditoriale
– Ne fonde pas une présence digitale sur le seul réseau social qu’il connaisse
– Commence sa mission par un audit des contenus présents ou à créer dans une entreprise
– Associe son client (ou son représentant) à la définition d’une vraie stratégie de présence
– Vérifie la légalité des posts, concours ou éléments diffusés
– N’oublie pas l’importance du blogging dans la construction d’une communauté durable
– Offre une solution pluri-fonctionnelle à ses clients.
– Essayer de mesurer l’impact et le ROI de l’effort consenti par le client
Naturellement, tout cela a un coût ! Mais c’est ensuite une juste négociation qui s’impose.
A ce moment-là, le client doit comparer les offres à minima avec deux autres community manager ainsi que leurs vraies réalisations et contenus produits ailleurs. Il doit se renseigner aussi sur les prix proposés avant de signer un chèque en blanc. Enfin, là encore, un label « community manager » mériterait d’être pensé pour ne pas nuire à une profession et éviter que des clients soient déçus par les promesses non tenues de bonimenteurs digitaux et ne finissent par avoir une mauvaise opinion d’un métier au carrefour de la communication et d’une fonction désormais stratégique.