Hygiène et environnement, les nouveaux métiers

On dénombre aujourd’hui toute une gamme de métiers et de niveaux de formation liés à cette activité. De l’assistant ingénieur en hygiène et sécurité environnement, au chargé de l’hygiène et de l’environnement, en passant par l’ingénieur ou l’inspecteur du génie sanitaire, la liste est longue et parfois un peu ardue. La propreté et l’hygiène sont devenues des préoccupations majeures dans les entreprises françaises, notamment dans des domaines à risque – hôpitaux, laboratoires, industrie agroalimentaire, etc. De sorte que les métiers de l’hygiène et de la décontamination ne connaissent pas la crise, et le taux de précision qu’ils demandent les met à l’abri de l’automatisation professionnelle. Zoom sur deux métiers qui nous protègent contre les risques sanitaires.

Processus de décontamination engagé

Les métiers de la propreté, de l’hygiène et de la désinfection sont en pleine expansion. En cause ? L’externalisation croissante des services de nettoyage, la préoccupation grandissante des entreprises pour les questions de propreté, et les normes qui se multiplient en vue d’une hygiène irréprochable dans les milieux à risque.

Ces métiers sont très diversifiés. Les entreprises de nettoyage, au sens large, interviennent dans 3 domaines d’activité :

Le nettoyage classique (agents d’entretien et affiliés) ;
Le nettoyage spécialisé dans l’hygiène et la désinfection (santé, restauration, agroalimentaire, etc.) ;
Les services associés (gestion, manutention, etc.).

Comme vous pourrez le constater, les métiers concernés constituent une palette très variée :

Le traitement des déchets ;
L’entretien et la rénovation ;
Le nettoyage par secteur (hôtellerie, aviation, etc.) ;
La blanchisserie/teinturerie ;
La collecte de déchets toxiques ;
Le traitement des déchets ;
La surveillance de la qualité de l’environnement…

Cet article peut vous intéressez :  Comment créer une Société par Action Simplifiée

Intéressons-nous à deux métiers qui font partie de la catégorie du nettoyage spécialisé, et qui impliquent de maîtriser aussi bien des outils spécifiques que des protocoles complexes : l’agent d’hygiène et de décontamination, et l’agent biohygiéniste.

L’agent d’hygiène et de décontamination

L’agent d’hygiène et de décontamination, aussi appelé agent qualifié en ultra-propreté, a pour mission d’assurer le nettoyage, mais aussi la désinfection et la stérilisation des locaux concernés par des risques de contaminations biologiques. Laboratoires, hôpitaux ou entreprises de l’industrie agroalimentaire sont intéressés au premier chef.

L’agent doit maîtriser les diverses machines de nettoyage et savoir sélectionner les produits chimiques appropriés. Il doit effectuer des opérations de désinfection biologique et chimique, de désinfection et de bionettoyage, tout en appliquant les protocoles adaptés aux niveaux des zones à risque.

Qualités attendues :

Rigueur dans l’application des consignes
Autonomie
Sens des responsabilités

Formation :

BEP bioservices
Bac Pro hygiène et environnement

L’agent d’hygiène et de décontamination peut prétendre à intégrer des structures telles que la société Hygico, leader français de la propreté. Il peut être amené à procéder lui-même aux opérations de désinfection et de stérilisation, à réaliser un audit sur les mesures d’hygiène nécessaires, ou à prendre en charge des formations aux bonnes pratiques.

Le biohygiéniste

Le biohygiéniste est chargé de la prévention et de la surveillance des infections, dans le cadre de soins médicaux. Il connaît les mécanismes de l’infection et utilise les outils de surveillance adaptés. Il identifie les agents pathogènes responsables (notamment d’infections nosocomiales), surveille les bactéries résistantes, etc.

Concrètement, son travail consiste à réaliser des prélèvements, à faire des contrôles (environnement, qualité des matériels et des produits désinfectants), à rédiger des protocoles et à lancer des audits. Il est placé, dans un hôpital, sous la responsabilité des médecins.

Cet article peut vous intéressez :  New Era : plus qu'une tendance, un style iconique

Qualités attendues :

Sens des responsabilités
Maîtrise des procédés infectieux et des solutions à appliquer
Goût pour le travail en équipe

Formation :

Licence professionnelle biohygiène, prévention et surveillance des infections

L’agent biohygiéniste travaille surtout en milieu hospitalier, afin de réduire les infections. Mais puisque la préoccupation sanitaire s’est développée dans d’autres secteurs, il peut être amené à intervenir auprès d’entreprises du secteur hôtelier ou industriel, de sociétés de restauration, d’établissements scolaires ou crèches, de maisons de retraite, etc.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *